Festivals 2009 bis 2002
2009 – Perfection
Alors que la perfection dans l’art est appréhendée comme un tout, un univers fini et beau en cela, dans l’économie et le monde du commerce celle-ci est toujours liée à la notion de progrès et de développement. Un festival classique se doit de relayer ces deux aspects de l’idée de perfection.
L’expression «perfection» renvoyait jusqu’au 18 e siècle à «l’harmonie comme ordre divin». Elle rendait attentif à l’analogie qu’il existait entre l’ordre naturel et l’origine mythologique des arts et montrait que certains rapports mathématiques intrinsèques à la musique et à la danse se retrouvaient dans le cosmos et l’âme humaine. Avec l’avènement des Lumières au 18 e siècle a commencé à se manifester la relation entre perfection et progrès, qui se reflétait notamment dans la forme sonate caractéristique tant des œuvres symphoniques que des pages de musique de chambre.
Beaucoup de compositeurs ont écrit leurs œuvres les plus significatives dans les dernières années de leur existence. Les chefs-d’œuvre de Schubert ont vu le jour dans son ultime phase créatrice, durant les derniers mois de sa vie. Les derniers quatuors de Beethoven figurent parmi les sommets de la littérature musicale. Les compositions de Bach sont sans doute les plus accomplies – pour ne pas dire les plus parfaites– de la culture occidentale.
L’idée de «perfection» musicale qui traversera le Festival 2009 nous invitera également à réfléchir sur la perfection dans notre vie de tous les jours en ce début de 21e siècle et à lui donner un sens. Beaucoup de compositeurs qui ont leur vie durant tenté d’atteindre la perfection dans leur musique et ont cru ne jamais l’avoir atteinte, nous ont en fait laissé les plus grands et les plus beaux chefs-d’œuvre. Schubert et Tchaïkovski ont toujours considéré leurs œuvres de jeunesses comme les meilleures qu’ils aient écrites, alors qu’ils faisaient – sans en avoir conscience – à chaque nouvelle composition un nouveau pas vers la perfection.
L’aspiration à la perfection est un moteur pour tous les créateurs, une façon de sonder toujours plus profondément leurs capacités, de donner naissance à des œuvres toujours plus pérennes et expressives. Les artisans horlogers ou les concepteurs de moteurs d’automobiles ne se trouvent-ils pas exactement dans la même situation que les compositeurs, face à ce besoin irrésistible de réaliser des œuvres toujours plus parfaites? La perfection est par conséquent également une grande inconnue, synonyme d’accession à l’équilibre.
Durant le Festival 2009, la «perfection» sera présente également dans le registre des performances artistiques. Les chanteurs et les instrumentistes que nous avons invités témoignent d’une personnalité si forte dans leur manière de jouer ou de chanter qu’ils atteignent chacun à leur manière une perfection… unique. Parmi les œuvres qui incarneront en 2009 cette soif de perfection, on citera notamment la Messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach, décrite par Liszt comme «le Mont Blanc de la musique d’église», ses Variations Goldberg, son Art de la Fugue, la Quintette avec clarinette de Brahms, les derniers quatuors de Beethoven, les symphonies londoniennes de Haydn, les dernières œuvres symphoniques de Mozart, la 9e Symphonie de Bruckner, la 5e Symphonie de Tchaïkovski, ou encore La Création de Haydn.
Christoph N. F. Müller Directeur artistique
2008 – Joie de vivre
«Joie de vivre» - la musique comme expression du bonheur d'être sur terre, de la jubilation, de la amiète, de l'humour, de l'énergie vitale, de la «vie à l'était pur»: le Menuhin Festival 2008 respire de toutes parts le plus beau des sentiments humains. De la jubilation secte de la Messe du couronnement de Mozart à la joie de vivre exubérante du Souvenir de Florence de Tchaïkovski en passant par le happy end de son ballet Cendrillon: le sourire est a tous les coins de rue. Et lorsqu’il n'est pas total, comme dans le Schubert ou le Hollywood-Liederbuch de Hanns Eisler et Bertolt Brecht ou il doit composer avec un doute profond, il fait toujours figure d'idéel. Avec Leif Ove Andsnes, Gstaad accueille l'un des plus grands pianistes de la jeune génération et fait sa ietea la musique de chambre dans le plus pur esprit de Menuhin. «Entre amis et dans une atmosphère détendue le Noteraient partagera les plus belles pages du répertoire avec Christian Tetzlaff, Matthias Goerne et Clemens Hagen, des artistes qui feront tous leurs débuts à Gstaad. L’année 2008 marque aussi le retour du London Symphonie Orchestra, avec le quel une nouvelle collaboration de trois ans a été planifiée. Fidèle à ses habitudes, le Menuhin Festival conviera sur ses scènes des violonistes et des chanteurs de premier plan durant les 7 semaines que durera son Edition 2008, avec comme apothéose un concert de gala illumine par la présente de la mezzo-soprano Cecilia Bartoli.
Parmi les innovations, on citera tout particulièrement les concerts «Jeunes Etoiles» à la Chapelle de Gstaad, dont l'horaire a été avance en matinée. Ces jeunes musiciens ont déjà vu leur talent confirme par d'importantes distinctions et appartiennent incontestablement à l‘élite de leur discipline. 1 mettent l'attention de notre public et de nous autres organisateurs de festival set nous souhaitons a ce titre les aider à s'établit dans le monde des concerts. Le prix d'entrée de ces matinées a été réduit au minimum, afin de permettre au plus grand nombre d’elle a la rencontre de ces stars de demain. Lord Menuhin se serait sans doute senti chez lui du 3 au 8 août 2008, dates du désormais traditionnel festival «Tout le monde du violon» mis sur pied à l'Eglise de Rougemont. S'y donneront rendez-vous violonistes tzi gaines, jazz et traditionnels dans un grand brassage de cultures, de pays et de style - un brassage durant la quelles mots «echenqe» et «rencontre» seront rois. C'est une tradition depuis 2003; 2008 ne fera pas exception: le Menuhin Festival a passé commande au compositeur, pianiste et chef d'orchestre mondiale begonnenement répute Olli Mustonen. L'œuvre, qui raconte «eine Geschichte einer alten Kirche» (l'Historie d'une vieille église) sera créer durant le premier week-end. Neo-classique, jazzy et divertissant, le style de Mustonenlaisse augurer d'une partition du plus Eiffel Soyez les bienvenus au 52e Menuhin Festival Gstaad. Nous nous réjouissons de votre venue
Christoph N. F. Müller Directeur artistique
2007 – Aufbruch mit Sturm und Drang
Dans cette première année faisant suite a sa 51 Edition, le festival l’entame une nouvelle tranche de vie, rajeuni, plus pétillent et vif que jamais!
La 51 Edition aborde de nouveaux rivages avec de la musique issue d'époques révolutionnaires. Au travers des cycles des concerts éprouves, on démontre a quel point la musique est un moyen d'expression immédiate des émotions humaines comme aucune autre forme d'et, comment les transformations sociales et politiques a toutes les époques de l'histoire on trouve dans la musique leur moyen d'exprimer ce monde intérieur de l'homme. Durant les journées «Sturm und Drang", nous nous tournons vers cette période passionnante du thème siècle au cours de laquelle les bouleverse ment sociaux ont eu des conséquences fascinantes sur l'art.
La musique avait jusque-là une fonction représentative a l’a cour ou à l'église. Dans cette ambiance de mutation des années 1770, on la découvre comme expression des passions et elle brise ainsi les normes sociales es existantes. Là l’détention morale et artistique de l'individu et la nouvelle sensibilité dans la musique ‘exprimerait le plus nettement dans les couvres des compositeurs tels Carl Philipp Emmanuel Bach, WA. Mozart, J. Haydn ou le jeune Beethoven. Dans la littérature. «Les Souffrances du jeune Werther" de Goethe est une couvre centrale de cette époque passionnante. Des périodes de «Sturm und Drang" il y en eut eqeletnent a d'autres moments de l'histoire, même si elles n 'ont pas été dessinées par ce concept typique du t Sème siècle. Mais ces moments de transformations sont toujours sa l'origine d'un dépit vers une nouvelle étape, de progrès courageux, de révolutions, peut-être aussi de séparations d'où l’ouvreur ses, mais ils menèrent de nouvelles impulsions Ethernet: des entries positives parmi les hommes. Le dépit dans la sixième décède du Menuhin Festival peut aussi être intérêt attendu avec joie, tout comme la 50eme Edition. Les approches révolutionnaires de nombreux musiciens des siècles et des années passées vont nous inspirerait nous amener a conduire le Menuhin Festival Gstaad vers un futur passionnante multicolore, sur la base de la structure éprouvée de nos programmes, avec vous, notre public, nos partenaires et sponsors ainsi que les fidèles Donators du Festival.
Je me réjouis d'un été 2007 enim», en votre compagnie et celle de nos artistes inviter
Christoph N.F Müller, directeur artistique
2006 – Celebrations
Le Menuhin Festival 2006 est un vibrant hommage à Lord Menuhin. Lutinées serait sûrement senti es à l'aise parmi les violons tziganes, indiens et jazzy. Nous avons créé ce setier de concerts en nous relièrent au plaisir qu'avait Menuhin à découvrir des nouveautés en parallèle aux concerts classiques. II s'agit d'un exemple parmi une multitude d'évènements colores marquant le jubile 2006. «Tout le Monde du violon», en tant que partie de J’ai setier "Todays Music» confirme indubitablement le changement entrepris depuis quelques années par le plus traditionnel de tous les festivals de montagne.
Car, sans toutefois renoncer aux traditionnels concerts de musique de chambre et d'orchestre dans le cadre des églises du Saanenland et de la tente du Festival avec des artistes de renommée mondiale, le «Todays Music» du Menuhin Festival ouvre la voie à la rencontré d'autres mondes musicaux et d'autres cultures. Ceci dans le but de faire connaissance avec des nouveautés enrichissantes, afin de mieux comprendre, peut-être, le Répertoire connu. Le profite de cette occasion pour remercier de sa ptère cireuse collaboration lors de la planification «Tout le Monde du Violon».
Dans la joie de vous retrouver à l'occasion de cette célébration des sens et des émotions, je vous prie de recevoir, public, mes cordiales salutations.
Christoph N.F Müller, directeur artistique
2005 – désir et attente
Chers amis du Menuhin Festival, les désirs hantent notre existence plus que tout autre sentiment. II suffit que nous nous trouvions dans un certain était d'-ème pour que nous aspirions aussi tôt à un sentiment diffèrent, permettant une diversion de t'était présent et apportant un changement. Les désirs marquent notre fantaisie, par laquelle nous imaginons des choses et aspirons à les réélisait.
Les désirs libèrent les entries nécessaires pourra peindre les buts. Souvent pourtant, ils peuvent aussi déclenche une profonde mélancolie lorsqu'il nous tout a d'mettre que notre désir ne construit que du vent et demeure inassouvi. La musique est certainement la forme artistique la plus directe et intense pour exprimer le sentiment du désir. Les compositeurs y trouvent un langage capable de transmettre leurs désirs. Ou ‘il s'esquisse de l'ardent désir de deux amants l'un pour l'autre, intraduisible par des mots, de l'immense désir de retrouver la patrie ou de notre désir envieux, a nous autres habitants d'Europe centrale, des contrées méridionales binées de soleil.
Les désirs sont le carburant des compositeurs! Laissez-vous enlever du côté de Gstaad par la musique et son langage plein de désirs et soyez les bienvenus dans l'été du Saanenland.
Christoph N. F. Müller Directeur artistique
2002 – Alpenzauber
Une tradition novatrice ou Ia redécouverte des origines Le Menuhin Festival Gstaad se présente dans un nouvel habit. Notre aspiration est claire, nous votons élaborer un festival créatif et vivant dans I‘esprit de Lord Menuhin, et ceci au cœur de I ‘environnement unique du Saanenland. Avec un total de 37 manifestations, notre conception revalorise véritablement ce but. En clair, nous souhaitons offrir à nos auditeurs des concerts uniques permettant de vivre une expérience encore plus l'intense et riche avec la culture, la nature et le plaisir. Nous espérons que dans cette atmosphère, nos hôtes trouveront le loisir d'élargir leurs impressions par des découvertes culturelles et historiques au présent. Trois piliers forment la structure de base du festival de cette année.
1. La fête de la musique de chambre de Gstaad:
Faire de la musique entre amis, dans une atmosphère détendu Neuf concerts dans cinq églises entre le 22 et le 31 juillet 2002, voici les caracténstiques de la nouvelle fête de la musique de chambre de Gstaad. Ainsi, nous recréons la situation de départ qui motiva Yehudi Menuhin en 1956 à lancer son festival à l'église de Saanen: faire de la musique entre amis dans I ‘atmosphère d'étendue de cette merveilleuse région de montagne. Dix jours durant, neuf concerts auront lieu dans cette belle église du Saanenland qui porte au recueillement et I'on Vera les ensembles se mélangerait jouer en commun leurs programmes sur le thème les années d'oi de 1820 à 1830t. Nous nous réjouissons d'avoir pu nous assurer le concours d'un groupe de musiciens hautement qualifiés pour cette occasion. La nuit de la musique de chambre du 30 juillet sera le point culminant de la fête.
2. La créativité:
La magie des Alpes comme il conducteur la nouveauté consiste en un fit rouge qui va se dérouler au travers de tout le festival et, sous la forme d'une dominante thématique, permet diverses réflexions sur un phénomène. Ce n'est pas un hasard sicle thème s'appelle la magie des Alpes en L’année 2002. Le festival 2002doh être en effet une reconnaissance à l'égard du Saanenland qui lui offre plus qu'une merveilleuse coulisse. D'innombrables compositeurs se sont inspirés de la force originelle des Alpes et de leur spectacle naturel. Le monde alpin offre en outre l‘espace majestueux permettant des avouer la musique dans un environnement émotionnel d'une profondeur difficile à trouver en milieu urbain durant la longue saison d'hiver. 21" Century Renaissance: George Gruntz, artiste en résidence le plaisir qu'avait Menuhin de rencontrer des musiciens d'autres styles ou d'autres cultures a fait de lui un missionnaire entre les mondes et marqué son œuvre artistique d'une manière significative. Ses rencontres avec le légendaire violoniste de jazz Stéphane Grappelli ou le joueur de cithare indien Ravi Shankar sont inoubliables. Dans le nouveau Menuhin Festival, nous créons une plate-forme destinée à la renaissance de I ‘improvisation, de la musicalité primitive qui se cache en tout homme. Dans ce contexte nous sommes particulièrement heureux de pouvoir présenter comme artiste en résidence à Gstaad un musicien des plus innovateurs, polyvalents et originaux: le musicien de jazz George Gruntz. Ce dernier va d’ailleurs fêter en 2002 son 70 anniversaire. La gloire de ce citoyen du monde, né à Bâle, s'est répandue tous azimuts depuis le milieu des années 50 par son intervention constante entre les tendances musicales et les cultures les plus diverses. George Gruntz apparaîtra sous foules ses facettes lors du Menuhin Festival 2002: comme pianiste (dans le cadre d'un concert baroque), comme chargé de cours de maître, comme partenaire dans le trio d’improvisation, comme compositeur, arrangeur et chef d'orchestre de deux grandes manifestations avec Big Band et orchestre symphonique dans la tente du festival. Le thème de l'improvisation sera traité dans des cours de maître, des concerts, des jam sessions (improvisations libres) et des débats publics. Nous avons Ia conviction d'aborder ainsi un thème négligé par Ia scène festivalière actuelle. Celui-ci est tout aussi intéressant pour un large public que pour des musiciennes et musiciens pratiquants. Cours de maître: une chance pour les jeunes professionnels par la mise sur pied de cours de maître (pas uniquement sur le thème de I'improûsailon), le Menuhin Festival offre la chance à de jeunes artistes professionnels d'acquérir quelque chose de précieux sur leur chemin musical et de se présenter dans un festival de portée internationale. L 'introduction de cours de maître nous permet de renouer avec une tradition perdue qui était évidente du temps de Menuhin. Des institutions comme International Menuhin Music Academy Gstaad et la (Menuhin School London forme une composante solide de ce segment du festival. Musique extra: créer de nouvelles rencontres la musique ne doit pas se faire seulement dans les lieux conventionnels, mais aussi dans des endroits habituels, pour un large public, comme par exemple dans le restaurant d'altitude de I'Eggli ou sur la place de la chapelle (Kapäiliplatz). Tel est le but des manifestations musique extra, qui comportent aussi, dans leur programme, des considérations en rapport avec les arts appliqués et la littérature, et bien introductions aux concerts fort appréciées, données par le Dr. Andreas Wernli et le Dr. Hans-Georg Hofmann, musicologues.
3. La tradition sous un nouvel éclat riche:
Des chefs-d’œuvre concerts d'orchestre. Des chefs-d’œuvre populaires baroques, classiques et romantiques, interprétés par des artistes du plus haut niveau, sont le fer de lance des concerts à l'église de Saanen et dans la tente du festival. Profitez des temps forts tels que les Quatre Saisons de Vivaldi, Music for the Royal Fireworks de Händel, la première symphonie en Mi b-mol majeur de Mozart ainsi que ses chefs-d’œuvre plus tardifs, les symphonies no 39 en Mi b-mol majeure 40 en sol mineur, les symphonies no 1 en Do majeur et 6, la Pastorale de Beethoven, I ‘impressionnante. Description de la nature dans la 1è' symphonie de Gustav Mahler Leconte Schéhérazade de Rimsk|Korsakov, la S symphonie de Tchaïkovski ou I ‘opéra tragique D’onde Mozart. Giovanni Peut-être qu'en tendant l'oreille pus attentivement, vous allez remarquer que la musique baroque ou classique va résonner différemment. Pour la première fois dans le cadre du Menuhin Festival se produiront des ensembles qui jouent sur des instrument authentiques, c'est-à-directo formes à leur époque! La musique y trouve une résonance originelle, plus directe, plus brute, mais aussi plus vivante. Le suis convaincu que vous serez enchantés de ces nouvelles sonorités. C'est un grand honneur pour moi de pouvoir présenter sous un nouvel éclairage le festival traditionnel édifié par Yehudi Menuhin. Je me suis mis à la tâche pleine de respect et d'admiration pour ce qui avait été créé existât. Je m'efforce de conduire le Menuhin Festival dans le 21è siècle avec un programme vivant, afin de vous offrir à I ‘avenir aussi des soirées inoubliables. Je me réjouis de pouvoir vous accompagner durant l'été prochain à Gstaad!
Christoph N. F. Müller Directeur artistique