Variations Diabelli – Beethoven 250
Mitsuko Uchida
GALA Musique de chambre
Dimanche 30 août 2020
18h00, Eglise de Saanen
Ce ne devait être à la base qu'une vulgaire opération publicitaire: un panorama de la musique pour piano du début du 19e siècle imaginé par l'éditeur viennois Anton Diabelli, devant prendre, sous la plume des plus grands compositeurs de l'époque, la forme de variations sur un thème de valse fourni par Diabelli lui-même. Et chez Beethoven – malgré le fait qu'il jugeât le thème très pauvre: «ein Schusterfleck» (une pièce de cordonnier) – l'opération s'est transformée en un chef-d'œuvre monumental: 33 variations et plus d'une heure de musique. Quatre années lui ont été nécessaires pour en venir à bout, durant lesquelles voient le jour ses trois dernières sonates hors du temps. Si l'on ajoute les 6 Bagatelles op. 126 qu'il crée dans la foulée, on tient là une forme de «testament». Que ne sauraient gravir que des pianistes d'expérience, à l'image de Mitsuko Uchida, bientôt un demi-siècle de carrière.
Mitsuko Uchida, piano
Ludwig van Beethoven (1770-1827) | |
Bagatelles op. 126 | 20' |
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) | |
Sonate n° 15 en fa majeur K. 533/494 | 25' |
— pause — | |
Ludwig van Beethoven (1770-1827) | |
Variations Diabelli op. 120 | 60' |
120' | |
CHF 160/135/95/40 |